Première aire :
Dysfonctionnements persistants de la communication et des interactions sociales que ce soit au cours de la période actuelle ou dans les antécédents :
- Déficit de la réciprocité sociale ou émotionnelle
- Déficit des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales
- Déficit du développement, du maintien et de la compréhension des relations.
Seconde aire :
Les caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités que ce soit au cours de la période actuelle ou dans les antécédents :
- Caractère stéréotypé ou réplétif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage
- Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés
- Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but
- Hyper ou hypo-réactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement.
Que ce soit dans l’une ou l’autre aire il faut également spécifier la sévérité actuelle qui repose sur l’importance des dysfonctionnements rencontrés.
Les niveaux de sévérité du trouble du spectre de l’autisme sont répertoriés en niveaux d’aide allant de 1 à 3 en sachant que le :
- Niveau 1 correspond à une aide nécessaire
- Niveau 2 correspond à une aide importante nécessaire
- Niveau 3 correspond à une aide très importante nécessaire.
Par ailleurs ces symptômes doivent avoir été présents dés les étapes précoces du développement et occasionnent un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement actuel social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Il faut savoir que pour un clinicien exerçant chez les adultes sans déficience intellectuelle, l’important est de réussir à lister précisément l’ensemble des stratégies compensatrices mises en place par la personne.
Important :
Il s’agit d’aller rechercher les comportements et processus de pensée entrant dans le cadre des critères diagnostiques de l’autisme :
- La qualité de la réciprocité sociale ou émotionnelle
- Les comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales
- Des informations sur le développement, le maintien et la compréhension des relations passées et actuelles dans tous les domaines de la vie, les compétences linguistiques et conversationnelles pragmatiques, la compréhension des signaux sociaux dans divers contextes et situations.
Il faut savoir que bien que le vocabulaire et la grammaire soient probablement à la mesure des capacités cognitives de la majorité des adultes sans déficience intellectuelle, il peut y avoir des manques dans d’autres domaines du langage comme la prosodie ainsi que le langage sémantique et pragmatique. L’idéal étant de pouvoir observer la personne dans son environnement social naturel.
- La présence d’un caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage : identifiant la gamme et la gravité des comportements stéréotypés et répétitifs
- Une intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés
- Des intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but. Le clinicien doit établir la nature, omniprésence, intensité et impact de ces comportements sur le fonctionnement social et les relations avec des exemples passés ou récents en n’oubliant pas que pour de nombreux adultes ces comportements sont également souvent leur force particulière pouvant influencer positivement de nombreux domaines de leur vie.
- Des hyper ou typo-réactivités aux stimulations sensorielles par le biais de mesures d’auto-évaluation.
Prévalence :
Selon Tony Attwood (2018) dans son livre Le syndrome d’Asperger. Guide complet, à ce jour il y aurait 95 % des cas encore non diagnostiqués.